V pour vent
(des tas !)
Des tas de vent. Voilà maintentant 10 jours que
nous sommes assaillis sans relâche, jour et nuit, ou plutôt devrais-je dire,
nuit, aube et crépuscule, tant la luminosité est devenue un bien dont la
préciosité n’a d’égal que la rareté. Aussi vrai que mai était frisquet (-32,5°c
au plus bas), juin est éolien. Pour ne pas être en reste vis à vis de son
acolyte Thermos, Eole a cru bon exhiber toute l’étendue de sa puissance. C’est
dans la nuit de jeudi à Vent dredi, qu’il a frappé fort. L’anémomètre,
instrument au combien utile ici en Terre Adélie, a été sa première victime. Le
dernier message du malheureux avant de passer l’arme à gauche disait, non pas
« Eole m’a tuer » mais « 220,5Km/h » ! Sans vouloir me
venter, j’ai immédiatement compris que le vent était le coupable. Non content
de son larcin, celui-ci a cru bon d’arracher le drapeau Breton qui signalait la
présence du trou de pêche. La Bretagne a ainsi gagné son indépendance ! Le
vent, membre de l’ARB ? Allez savoir... Un acte de vent Dalisme (comprenez
un acte délibéré de dégradation surréaliste) condamné par toute la
communauté DDUiste. Le vent est devenu affaire d’Etat. Le problème, c’est que
sans anémomètre, comment savoir à quelle vitesse souffle le vent
désormais ? Une méthode artisanale, pourrait consister à se service de
l’index à air ! Au même titre que la manche à air, que l’on trouve encore
sur le tarmac des aéroports, indique la vitesse du vent grâce à une graduation
de bandes verticales, chaque phalange gelée de votre index humecté au préalable
et présenté au vent, correspondrait à une vitesse de 5 noeuds. Quand votre
index se nécrose, c’est qu’il y a au moins 15 noeuds ! Passez cette
vitesse, changez de doigts : indication majeure !
Car, vous comprendrez bien l’importance de
connaître la vitesse du vent pour planifier d’éventuels travaux extérieurs.
N’étant pas très vent tripotant, je n’aimerais pas m’envoler à la première
bourrasque sournoise dissimulée au détour d’un bâtiment.
Depuis cet épisode, le vent est dans toute les
bouches ! Pour ma part, il commence à me sortir par les narines. Je
suggère qu’on ne parle plus de cela. Aussi, je retourne à mes lectures du
moment « Vercoquin et le plancton » d’un certain Boris Vent.
Vent-diou!!!! C'est un epou-vent-able climat auquel tu dois faire face. Je pense bien a toi bien sou-vent sous le vent chaud et humide qui commence a souffler ici, dans cette contree continentale.
RépondreSupprimerDu coup je ne te souhaite pas bon vent, ca serait de mauvais gout, mais en re-vent-che je te souhaite bien du courage.
Bise
Alex