lundi 10 juin 2013

V pour vent (des tas !)


V pour vent (des tas !)

Des tas de vent. Voilà maintentant 10 jours que nous sommes assaillis sans relâche, jour et nuit, ou plutôt devrais-je dire, nuit, aube et crépuscule, tant la luminosité est devenue un bien dont la préciosité n’a d’égal que la rareté. Aussi vrai que mai était frisquet (-32,5°c au plus bas), juin est éolien. Pour ne pas être en reste vis à vis de son acolyte Thermos, Eole a cru bon exhiber toute l’étendue de sa puissance. C’est dans la nuit de jeudi à Vent dredi, qu’il a frappé fort. L’anémomètre, instrument au combien utile ici en Terre Adélie, a été sa première victime. Le dernier message du malheureux avant de passer l’arme à gauche disait, non pas « Eole m’a tuer » mais « 220,5Km/h » ! Sans vouloir me venter, j’ai immédiatement compris que le vent était le coupable. Non content de son larcin, celui-ci a cru bon d’arracher le drapeau Breton qui signalait la présence du trou de pêche. La Bretagne a ainsi gagné son indépendance ! Le vent, membre de l’ARB ? Allez savoir... Un acte de vent Dalisme (comprenez un acte délibéré de dégradation surréaliste) condamné par toute la communauté DDUiste. Le vent est devenu affaire d’Etat. Le problème, c’est que sans anémomètre, comment savoir à quelle vitesse souffle le vent désormais ? Une méthode artisanale, pourrait consister à se service de l’index à air ! Au même titre que la manche à air, que l’on trouve encore sur le tarmac des aéroports, indique la vitesse du vent grâce à une graduation de bandes verticales, chaque phalange gelée de votre index humecté au préalable et présenté au vent, correspondrait à une vitesse de 5 noeuds. Quand votre index se nécrose, c’est qu’il y a au moins 15 noeuds ! Passez cette vitesse, changez de doigts : indication majeure !
Car, vous comprendrez bien l’importance de connaître la vitesse du vent pour planifier d’éventuels travaux extérieurs. N’étant pas très vent tripotant, je n’aimerais pas m’envoler à la première bourrasque sournoise dissimulée au détour d’un bâtiment.
Depuis cet épisode, le vent est dans toute les bouches ! Pour ma part, il commence à me sortir par les narines. Je suggère qu’on ne parle plus de cela. Aussi, je retourne à mes lectures du moment « Vercoquin et le plancton » d’un certain Boris Vent.

1 commentaire:

  1. Vent-diou!!!! C'est un epou-vent-able climat auquel tu dois faire face. Je pense bien a toi bien sou-vent sous le vent chaud et humide qui commence a souffler ici, dans cette contree continentale.

    Du coup je ne te souhaite pas bon vent, ca serait de mauvais gout, mais en re-vent-che je te souhaite bien du courage.

    Bise
    Alex

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